7. L’action sociale – Les familles

La commune compte 156 acteurs qui ont un lien avec l’action sociale (associations, écoles, structures dépendant du CPAS, paroisses …).  72 sont situés dans le quartier de la Chasse, 40 dans le quartier Saint Pierre et 11 dans le reste de la commune.

Les Etterbeekois connaissent mal ce réseau riche et présent sur le territoire de la commune.  Même entre eux, les multiples acteurs ne se connaissent pas bien.  Il est donc nécessaire de créer des liens entre ces acteurs afin de créer un véritable réseau.

7.1. Dynamiser le réseau social à Etterbeek

  • Organiser des moments d’intervision, d’échanges, de partage d’expérience entre acteurs ;
  • Se fixer des objectifs communs afin de renforcer les synergies et améliorer les activités du réseau ;
  • Élaborer des outils contribuant à la dynamisation du réseau.
  • Pour lutter contre la solitude, il conviendra de mettre sur pied des artisans du lien social en charge d’assurer une meilleure articulation entre les besoins du terrain et l’offre d’accompagnement.

7.2. Améliorer la qualité de l’information

  • Mettre l’usager et ses besoins au cœur d’une stratégie proactive d’information ;
  • Soutenir la stratégie d’information en veillant à ce qu’elle soit visible dans l’espace public.

 

7.3. Repositionner le CPAS comme acteur-ressource en matière sociale et de santé

  • Valoriser l’image du CPAS en améliorant sa visibilité ;
  • Créer une plateforme en ligne listant les aides sociales disponibles et permettant de savoir si l’etterbeekois peut y prétendre, et prévoir un guichet qui confirme la situation vis-à-vis du demandeur.

7.4. Faire davantage de sensibilisation et de prévention

En coordination avec l’échevin de la santé, développer les actions de sensibilisation et de prévention à l’égard de tous les publics.

7.5. Familles

  • Subventionner, avec l’aide du CPAS, les aidants proches car leur soutien  constitue une aide informelle significative. Leurs actions se distinguent des soins formels qui, eux, sont prodigués par des professionnels qualifiés et reconnus ;
  • Prévenir l’épuisement chez les aidants proches et les assister en cas de besoin via le centre de guidance de la commune (ou le centre de santé mentale selon le terme choisi) ;
  • Encourager les initiatives pour informer, orienter et accompagner le public, en priorité les femmes, dans l’accès aux droits, la lutte contre les violences sexistes, le soutien à la parentalité, à l’emploi, à la formation professionnelle, la sexualité et la santé afin de garantir l’épanouissement de chaque membre de la famille ;
  • Mettre fin à l’exclusion sociale et à la précarité des familles ou dans des familles en communiquant sur la possibilité d’être accompagnées pour devenir davantage autonomes et responsables en menant des actions concrètes qui seront soumises à  évaluation ;
  • Promouvoir l’éducation au développement durable par l’organisation des activités en partenariat avec des associations de jeunes et d’autres organisations sociales sur le territoire. Tout en respectant les libertés individuelles, continuer la sensibilisation à la consommation responsable ;
  • Fournir un soutien particulier aux familles vulnérables, par exemple les familles monoparentales. Il arrive que le revenu du parent dépasse de quelques euros (moins de 100) ce qui est prévu pour recevoir un complément au Revenu d’Intégration Sociale (RIS). Cela pousse certains jeunes à aller travailler pour survivre. Leur éducation s’en trouve négligée, créant ainsi un cercle vicieux : maintien dans la précarité, grosse charge mentale parfois suivie suivie d’agressions intrafamiliales ;
  • Organiser deux  journées des familles par an et célébrer la fête des pères et la fête des mères ;
  • Utiliser les locaux de la commune pour organiser des moments de bien-être pour les femmes, les mamans et autres parents qui en ont besoin. Ce local peut être utilisé pour le silence, pour la créativité, le café etc. ;

Rendre plus accessible l’aide juridique : l’etterbeekois peut recevoir des conseils gratuits en matière de droit ou de justice via la permanence organisée chaque semaine à l’hôtel communal par la Commission d’aide juridique. Cependant l’attente est extrêmement longue et la présence des juristes aléatoire. Donc, proposons un cadre clair, articulé et tourné vers le citoyen.