6. Propreté et sécurité

La propreté est un des sujets auxquels les habitants sont les plus sensibles dès lors que l’on parle de leur attachement à leur commune. Si de nombreux efforts ont été consentis depuis plusieurs mandatures pour améliorer la propreté, avec un certain succès à certains moments, la propreté laisse encore à désirer dans certains quartiers et à certaines périodes de la semaine. Les incivilités sont encore trop nombreuses.

Si les statistiques policières restent stables quant aux faits de vol, de violence ou d’incivilités, globalement le sentiment d’insécurité  reste présent dans la commune. Plusieurs éléments participent d’une insécurité latente : la présence croissante de comportements liés à la toxicomanie à proximité ou dans les entrées de métro, l’augmentation des vols de vélos et le manque de suivi du côté de la police, les problèmes d’accueil et de prises en charge de différentes formes de violence au commissariat.

6.1.  Propreté

Nous voulons :

  • Encourager les etterbeekois à faire leurs courses le plus possible dans des magasins prônant le 0 déchet.
  • Évaluer l’ensemble du programme «  Ambassadeurs pour la propreté à Etterbeek » et le renforcer le cas échéant ;
  • Créer un conseil de l’incivilité (qui se fait déjà dans plusieurs communes) réunissant une fois par trimestre le bourgmestre et/ou un échevin, un représentant de la police, des gardiens de la paix et des ouvriers communaux, pour analyser ensemble les points noirs et les points d’amélioration pour lutter contre les incivilités ;
  • Développer des programmes de sensibilisation dans les écoles, tous réseaux confondus ;
  • Face à l’inflation des dépôts clandestins, placer des systèmes de surveillance sur les lieux investis par ces dépôts (comme les bulles à verre) afin d’identifier les contrevenants, évaluer les expériences déjà menées en la matière ;
  • Plusieurs poubelles ont été supprimées. Or, à plusieurs endroits les poubelles débordent fréquemment. Mener une évaluation sérieuse des résultats de cette politique et, le cas échéant en replacer là où c’est nécessaire ;
  • Responsabiliser les commerces à la source des remplissages intempestifs des poubelles à proximité de leur lieu de vente/consommation (ex : friture) et leur imposer la gestion quotidienne de ces poubelles ;
  • Organiser, à l’aide d’acteurs proches du terrain, un système d’identification des zones problématiques en terme de propreté et mettre en place/renforcer un travail de prévention ciblé ;
  • Continuer le dialogue avec Bruxelles-Propreté sur les horaires de ramassage des sacs et leur éventuel élargissement ;
  • Lier l’organisation d’évènements en plein air à une obligation de sensibilisation à la propreté et au tri des déchets ;
  • Multiplier les espaces de jeux pour chiens et répartir les canisites de façon homogène sur l’ensemble du territoire communal ;
  • Face à l’inflation des tags, développer d’une part une politique de prévention donnant l’occasion de s’exprimer sur des murs dédiés à cet effet, et d’autre part garantir une surveillance nocturne visant à empêcher les tags anarchiques ;
  • Installer des toilettes publiques surtout au parc du cinquantenaire et travailler avec la Région et la STIB pour résoudre le problèmes des SDF qui urinent dans les espaces publics (métro).

6.2. Sécurité

Nos propositions :

  • Toxicomanie : renforcer la collaboration tant avec la STIB qu’avec l’asbl Transit pour une prise en charge des personnes toxicomanes ;
  • Augmenter l’offre de parkings sécurisés pour vélos (Vélobox) sur l’ensemble de la commune ;
  • Garantir un suivi efficace des plaintes pour vols et effractions avec une obligation de réponse auprès des dépositaires d’une plainte ;
  • Améliorer les conditions d’accueil des victimes de violence intrafamiliale, de harcèlement ou d’agression sexuelle en formant les acteurs concernés (police…) et en réaménageant les commissariats de façon à permettre un dépôt de plainte dans la plus stricte confidentialité ;
  • Développer les projets DOM (violence domestique) : offre de service de prise en charge psychosociale des auteurs de faits de violences conjugales sur base d’une analyse de risque afin de les orienter vers des structures d’aide répondant à leurs besoins, et ce à un stade précoce du climat de violence instauré, parfois même avant un glissement dans le système pénal. Ce projet actuel est issu d’une collaboration menée entre la zone de police, le parquet, l’Université de Mons et l’asbl Praxis ;
  • Avoir une attention particulière aux personnes vulnérables à savoir les personnes âgées et les personnes à mobilité réduite : sensibiliser les citoyens à la solidarité lorsque ce groupe est en danger, sortir du repli sur soi ;
  • Travailler avec les assureurs pour informer les citoyens sur l’assistance à la personne en danger (vol à l’arrachée par exemple) et les questions ; d’assurance responsabilité civile. Souvent, les gens n’interviennent pas par peur et par ignorance à propos de l’engagement de  leur responsabilité ;
  • Drogues : sensibilisation continue dans les écoles sur les questions de la liberté de choisir ce qui est bon pour la santé et non ce qui la détruit ;
  • Continuer les interventions sur l’éducation à la citoyenneté, y compris la citoyenneté mondiale ;
  • Cybersécurité : mieux communiquer et mieux orienter les personnes moins introduites dans le domaine numérique et proposer des assistances et aides concrètes. Donc, garantir une culture numérique par tous et pour tous.
  • Prévention des arnaques informatiques et téléphoniques ;
  • Digitalisation des services : information, sensibilisation et protection des données ;
  • Installer de nouvelles caméras non de surveillance mais de protection.